Comment s’annonce la saison 4 ?

Attention, si vous n’avez pas encore terminé la saison 3, ne lisez pas la suite, au risque de vous faire spoiler.

Maintenant que la saison 4 a été officialisée, nombreux sont les fans à se demander ce qui va se passer cette prochaine saison. La première question qui vient, est bien entendu, le sort réservé à Chuck.

“We try not to screw around with the audience where ‘you thought it was this, but it’s now that. To build up the way we did and not have consequences, it would be a wet cracker.” – Peter Gould

Au cours d’une interview accordée à Deadline, Bob Odenkirk, Peter Gould et Gordon Smith, scénariste nominé aux Emmys, ont tranché cette question. Oui, Chuck McGill est bien mort dans l’incendie de sa maison. En effet, ils ne cherchent pas à surprendre leur public en leur faisant croire à une chose, puis retourner la situation à leur avantage.
Même s’il faut admettre qu’en visionnant l’épisode, plusieurs issues étaient possibles. Pour le coup, il n’y aura pas de surprise. Ce qui n’exclue pas de revoir le personnage de Chuck dans d’éventuels flashbacks.

Et si nous rencontrions « Lalo » ?

“We have to meet Lalo” – Bob Odenkirk

« Nous avons besoin de rencontrer Lalo ». C’est la phrase qu’a prononcé Bob Odenkirk à deux reprises. Dans Breaking Bad, Lalo est une personne à laquelle Saul Goodman a fait référence à plusieurs reprises, mais qu’on a jamais croisé et dont le rôle n’est pas connu.
Le magazine Wired a révélé avoir vu le mot « Lalo » écrit dans le bureau des scénaristes. Si ce mystère pouvait être résolu, ce serait une belle passerelle vers Breaking Bad.

Le futur de Kim, avec Gene…

Sur ce point, ils ont été un peu radins en infos.
Alors qu’elle échappe de peu à un accident fatal pour lequel Jimmy se sent coupable, on sent que le point de rupture est proche. Gould lançant : « Qui veut voir Kim vivre ? ». On peut se demander si c’est vraiment ironique comme question.

Mais Bob Odenkirk détourne l’attention en affirmant sur le ton de la plaisanterie qu’elle sera directrice régionale de Cinnabon. Bonne transition pour s’intéresser à Gene, ce Jimmy/Saul du futur d’après Breaking Bad.

“I want to see his life. There’s no way for him to go on the way he is.” – Bob Odenkirk

Peter Gould donne sa vision: «Je suis fasciné par l’élément Gene. La série est une préquelle, et la partie sur Gene en est la suite. Réaliser cette série est comme un Rubik’s Cube. Nous connaissons certains événements sur ces personnages connus pour se rencontrer pour la première fois dans Breaking Bad. Gene me fascine parce qu’il est un survivant. Il y a un aspect lâche, mais ce type a dit à l’enfant: «Prenez un avocat !». Vous vous rendez compte alors que ce type a traversé toutes ces identités. Ce sont des personnes séparées que Bob joue, mais elles sont comme des poupées russes et Gene est la plus grande d’entre elles.

Bob Odenkirk revient aussi sur le rôle de Howard Hamlin superbement interprété par Patrick Fabian. Hamlin est prêt à écouter Jimmy et le respecte beaucoup. Mais pour autant, il ne le prendra pas sous son aile, préférant s’épargner toute cette anarchie que Jimmy aspire autour de lui.

The end ?

‘You guys are going to kill me off pretty quick?’ – Bob Odenkirk

Peter Gould revient sur l’époque où il a écrit le personnage de Saul Goodman dans Breaking Bad. Il ne le voyait pas comme quelqu’un de multi-dimensionnel, mais juste comme un mec marrant et chelou. Et Bob Odenkirk qui lui demandait s’il avait prévu de le faire mourir rapidement. Mais c’était impossible, car son implication globale était déjà écrite.
Pour en revenir à l’avenir de Better Call Saul et son reste à vivre, il précise qu’il préfère que ça se termine trop tôt, que continuer trop longtemps. C’est fidèle à ce qui est annoncé depuis le début. On peut donc s’attendre à une fin d’ici 2 ou 3 saisons maximum, Vince Gilligan ayant affirmé dès le début de la série qu’elle durerait à peu près aussi longtemps que Breaking Bad (soit 5 saisons, mais qui comprenaient plus d’épisodes).

Source : Deadline