Episode 5 : Alpine Shepherd Boy
Tandis que les affaires semblent reprendre pour Jimmy, c’est son frère ainé Chuck qui nous inquiète.
Attention, la suite de l’article va révéler l’intrigue. Ne lisez pas si vous n’avez pas vu l’épisode.
Alors que Chuck s’est surpassé pour récupérer le journal caché par Jimmy, nous le pensions hors de danger. C’était sans compter sur sa voisine d’en face qui a semble-t-il prévenu la Police de son comportement douteux.
Les agents considérant Chuck comme une menace, ils décident d’entrer de force dans sa maison afin de l’interroger, mais verront bien qu’il n’est pas dans son état normal.
La tournée des illuminés
Jimmy arrive devant un immense ranch. Son riche propriétaire, Big Ricky Sipes, en guerre contre le gouvernement et le fisc, lui propose un million de dollars afin qu’il l’aide à déclarer sa propriété comme un pays indépendant tel que le Vatican. C’est loufoque, mais pour une telle somme, Jimmy ne semble pas y voir d’inconvénient.
Jusqu’au moment où Big Ricky débarque avec un demi-million en billets, à son effigie. Jimmy n’est pas là pour jouer avec des billets de Monopoly.
Second client, et seconde déconvenue.
Roland Jaycocks fait entrer Jimmy dans son garage, au centre duquel se trouve une invention dissimulée sous un drap. Il souhaite l’aide de Jimmy pour protéger son invention en déposant les brevets nécessaires. Surprise, sous le drap se cache un WC. Mais pas n’importe quel WC. Une cuvette éducative, encourageant les enfants à chaque colis qui ira s’échouer au fond de la cuvette.
Belle déception pour Jimmy. Il a bien compris que les encouragements sonores sont plus que douteux et peuvent être mal interpretés.
Pour finir sa tournée, il s’arrête chez une dame âgée, Mme Strauss. Elle souhaite qu’on gère sa modeste succession constituée de quelques figurines sans aucune valeur.
Autant la petite notoriété de Jimmy lui a valu quelques contacts auprès du grand public, autant on dirait que ça ne mène à rien. Comme si la loose ne voulait pas le lâcher.
Après l’effort, le réconfort…
L’avantage d’avoir son bureau dans un SPA, c’est de pouvoir se relaxer après sa longue journée.
Revenant sur cette journée, ils en conviennent que les personnages âgées pourraient représenter un marché intéressant pour eux.
Alors que Jimmy est en train de s’occuper de la pédicure de Kim, celle-ci reçoit un appel d’Howard Hamlin. Il l’utilise comme intermédiaire pour apprendre une mauvaise nouvelle à Jimmy : l’arrestation de son frère et son placement temporaire à l’hôpital.
… de courte durée
Jimmy et Kim découvrent un Chuck endormi par des sédatifs. Ni une, ni deux, Jimmy débranche tout ce qu’il trouve dans la chambre afin d’assainir l’environnement pour son frère. Ceci alertera son médecin qui souhaite faire une évaluation psychologique de l’état de Chuck qui insiste pourtant sur le caractère physique de sa maladie.
On se rend compte que Jimmy fera tout pour protéger son frère et aller en son sens. Ceci même alors que sous ses yeux, le Dr Cruz va rallumer le lit médicalisé sans provoquer la moindre réaction de Chuck.
C’est à ce moment qu’arrive Howard Hamlin. On peut douter de son caractère sincère quand il affirme vouloir venir en aide à Chuck. Pour Jimmy, il est évident qu’il n’agit que par intérêt, sachant que Jimmy deviendrait son tuteur légal en cas d’internement. Sur un coup d’énervement, pour faire suer Hamlin, il affirmera finalement l’interner.
Ce qu’il ne fera pas, son frère étant trop important à ses yeux.
De retour au calme dans la maison de Chuck, revoyant l’article dans le journal, ils prennent le temps d’en discuter. Jimmy rassure son frère ainé quand à ce coup de publicité. Il lui avoue même qu’il songe à se spécialiser dans la protection des personnes âgées. Difficile de savoir si Chuck le croit sincère ou non. Il répond d’un cynique « On verra. ». D’un côté il a envie de croire en la promesse de son frère, mais en même temps, il semble se douter de quelque chose.
En campagne
Seul dans son bureau, Jimmy regarde avec attention un épisode de la série Matlock, mettant un scène un célèbre avocat capable de gagner n’importe quel procès. Un modèle pour lui.
Il note soigneusement quelques détails vestimentaires.
Et c’est là qu’on le voit arriver en maison de retraite, tel un politicien en campagne électorale, attentionné, serrant des mains par dizaines à l’heure du repas. Sous les pots de gélatine, on trouvera son slogan: « Need a will, Call McGill ».
Passage de barrière
En partant d’une journée du tribunal, passage obligé par la barrière de Mike.
Jimmy cherche à entamer la discussion sur le ton de l’humour, mais Mike reste impassible. Il arrive tout de même à lui glisser sa carte de visite.
Après sa nuit à travailler, et un breakfast dans un diner, Mike est stationné dans une rue pavillonaire. Une femme sort d’une maison, monte dans sa voiture, et arrivant à sa hauteur, s’arrête. Gênés, des regards s’échangent, mais par un mot.
Qui est cette femme ? S’agit-il de son ex-femme ? De sa fille ? Pour ma part, je mise sur la mère de sa petite fille dont on aura entendu parler dans Breaking Bad.
De retour à son domicile, Mike reçoit la visite de deux détectives qu’il semble connaitre. Ils ont fait un long trajet pour le voir. Est-ce qu’il s’agit d’anciens collègues qui ont besoin de son aide ? Est-il mêlé à une affaire douteuse ?
On a envie de croire que la carte de visite que Jimmy lui a glissé juste avant va lui servir.
Affaire à suivre.